logo des Sœurs de la Providence logo des Sœurs de la Providencelogo des Sœurs de la Providenceslogan: C'est permis d'y penser! slogan: C'est permis d'y penser! slogan: C'est permis d'y penser!
Quelques réponses...
 
Nos coordonnées       
Liens       
 
logo des Sœurs de la Providence
  English   Espagnole
Quelques réponses...   Autres questions    
Émilie Gamelin
Accueil
Horaire des activités
Qui sommes-nous?
Nos origines
Une belle mission
Nos engagements
Témoignages
Notre spiritualité
Notre vie ensemble
Associé(e) Providence
Sainte Croix

  Accueil > Quelques réponses...  

 
Comment puis-je savoir si j'ai une vocation à la vie religieuse?
Est-ce que le fait d'avoir été active sexuellement peut m'empêcher de devenir une religieuse?
Qu'est-ce qu'un voeuxVoeu de pauvretéVoeu de chastetéVoeu d'obéissance
Qu'est-ce qu'il faut faire pour devenir une soeur de la Providence
Combien de temps cela prend pour devenir membre de la communauté?
Quelle est la différence entre une communauté apostolique et une communauté monastique?
La vie monastique
La vie apostolique active
Qu'en est-il du port de l'habit religieux?
 

 

Comment puis-je savoir si j’ai une vocation à la vie religieuse ?

L’histoire de vocation de beaucoup de religieuses montre que le désir initial d’être une religieuse a surgi de façons différentes. Pour certaines, l’intérêt pour la vie religieuse s’est fait sentir par des contacts avec des sœurs qu’elles ont connues, Pour d’autres, il y avait le désir de consacrer leur vie à aider les personnes dans le besoin. Enfin, il y avait aussi l’attrait de vouloir aimer Dieu par dessus toutes choses par un dévouement total à le faire aimer et connaître. Et pour chacune d’elles, ce désir persistait ou revenait sans cesse.

Ce qui est important c’est d’être clair sur le motif qui anime le désir de se consacrer à Dieu dans cette forme de vie, car on n’entre pas pour fuir les difficultés de la vie ou pour y trouver une sécurité. Comme tout choix de vie, la vie religieuse a sa part de joies et de peines. Il y a des exigences qui correspondent à sa raison d’être.

 

Est-ce que le fait d'avoir été active sexuellement peut m'empêcher de devenir une religieuse?

Les activités sexuelles passées ne sont pas en elles-mêmes une contre-indication. Si tel a été le passé, la personne qui pense à la vie religieuse aura à sonder, au cours de sa formation, sa volonté et sa capacité de vivre désormais l’amour des autres comme célibataire avant de prononcer des vœux.

Nous reconnaissons qu’une vie célibataire et chaste à la suite de Jésus est un don de Dieu. Elle suppose un équilibre psychologique sain. D’autres moyens nous aident à vivre le vœu de chasteté dans le célibat : la prière, le don de soi au service des autres, les liens amicaux tissés dans la communauté ou à l’extérieur.
Contrairement à ce que laissent entendre les médias, le bonheur et une vie pleinement humaine sans vie sexuelle active sont possibles.

 

Qu’est-ce qu’un vœu ?

Un vœu, c’est un engagement, une promesse faite, non aux humains mais à Dieu lui-même. Parce que Dieu nous appelle à la vie religieuse, nous voulons librement lui offrir le meilleur de nous-mêmes par des engagements solides. Ils représentent une alliance entre Dieu et nous sur lesquels nous ne voulons pas revenir. Nous prononçons trois vœux : pauvreté, chasteté et obéissance. Les engagements spécifiques sont précisés dans notre règle de vie.

 

Le vœu de pauvreté traduit notre intention de n’avoir que Dieu pour seule richesse. Pour ce faire, nous mettons nos biens en commun, sauf les biens patrimoniaux et nous adoptons un style de vie simple. Le détachement que ce vœu implique crée en nous une plus grande disponibilité pour le service de Dieu et des démunis selon notre mission.

 

Le vœu de chasteté dans le célibat nous engage à choisir le Christ Jésus comme unique amour dans le don total de nous-mêmes. Comme Jésus, nous pouvons aimer nos ami-es et nos familles d’une affection à la fois tendre et libre sans jamais oublier que notre mission nous envoie d’abord vers les pauvres et notre nouvelle famille, les membres de la communauté.

 

Par le vœu d’obéissance nous choisissons de faire comme Jésus, la volonté de Dieu en toutes circonstances. Pour connaître cette volonté, nous la cherchons dans le dialogue avec nos responsables et nos compagnes. Nous saisissons aussi ses vouloirs à travers l’Écriture Sainte, les enseignements de l’Église, notre règle de vie, des signes qui se manifestent par les événements et enfin dans les politiques établies pour le bon fonctionnement de la communauté.

 

Qu’est-ce qu’il faut faire pour devenir une sœur de la Providence ?

C’est d’abord important de se faire accompagner par une personne sympathique à la vie religieuse et qui en a des connaissances, un prêtre, une religieuse, ou une autre personne de confiance avec qui partager ses aspirations, ses motivations et ses aptitudes pour une telle vie.

Si l’attrait persiste on pourra ensuite contacter une sœur de la Providence désignée dans ce site pour commencer à connaître la communauté et des sœurs qui en sont membres. Ces rapports aideront à voir plus clair et à vérifier si on est toujours attirée par la communauté.

 

Combien de temps ça prend pour devenir membre de la communauté ?

Puisque ce qui est proposé est un choix pour la vie, la démarche se fait par étapes ; les voici en résumé :
  • Le prénoviciat : un temps pour connaître la communauté avec la possibilité de vivre avec des sœurs. La durée est d’environ un an.
  • Le noviciat : une période de 2 ans pour approfondir le sens de sa vocation avec ses dimensions multiples, les trois vœux de pauvreté, de chasteté, d’obéissance, la vie communautaire, la prière, notre rôle dans l’Église et autres. C’est le temps d’un discernement sérieux de la part de la candidate et de la communauté qui, elle aussi, doit vérifier si la candidate est apte à ce genre de vie.
  • La profession temporaire : l’engagement à vivre les trois vœux et une participation totale à la vie des sœurs. Cette période peut durer entre 3 et 9 ans selon le cheminement de chacune.
  • La profession perpétuelle : si à un moment on a la certitude que c’est bien dans cette communauté que Dieu nous appelle, on prononce les mêmes trois vœux et on s’engage pour la vie.
 

Quelle est la différence entre une communauté apostolique et une communauté monastique ?

Disons d’abord que les deux types de communauté ont pour but principal la recherche de vivre en étroite union avec Dieu. Ce qui diffère entre elles, ce sont les moyens pour y arriver.

 

La vie monastique est une vie cloîtrée en retrait de la société. Les contacts avec l’extérieur du monastère sont presque inexistants, sauf pour les nécessités de la vie. On y consacre plusieurs heures par jour à la prière, à la méditation et à des lectures; on garde presque toujours le silence et on s’adonne à des travaux pour l’entretien de la maison et pour subvenir aux besoins des membres. Les moniales prient pour les besoins du monde et offrent de l’hospitalité pour des personnes qui veulent vivrent des temps de retraites.

 

La vie apostolique active, comme chez les Sœurs de la Providence, est vécue surtout en exerçant des engagements caritatifs et pastoraux dans les domaines de la santé, de l’éducation et du service social. Les sœurs vivent en petits groupes en appartements ou dans des maisons selon les besoins de la mission et des sœurs. Elles ne vivent pas une vie cloîtrée retrait de la société.

Chez nous, sans négliger des temps de prière, nous croyons trouver Dieu dans le service des démunis. Chaque jour, autant que possible, nous consacrons deux heures et demi à la prière, seules et en commun, et à des lectures spirituelles.


 

Qu’en est-il du port de l’habit religieux?

La plupart des sœurs ne portent pas d’habit religieux. Mais celles qui le désirent portent un habit avec voile. Celles qui le font veulent être un signe visible de consécration religieuse dans la société ou veulent vivre la pauvreté en ayant une garde-robe plus restreinte.

Celles qui ne portent pas l’habit religieux croient qu’un costume est plutôt une barrière dans les contacts avec les gens et préfèrent que ce soit le style de vie et les attitudes qui servent de signes. Au début de la congrégation, on a choisi comme costume religieux les vêtements ordinaires des femmes de l’époque.